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La Ville Louvre
JEAN-MICHEL FRODON, MARS / AVRIL 2004 :
La Ville Louvre n’est pas un documentaire sur le Musée du Louvre. La Ville Louvre est un film fantastique, une comédie musicale, un pamphlet politique, un film d’action, une comédie, et pas mal d’autres choses encore, c’est tout ce qu’on veut sauf un documentaire sur le Musée du Louvre. (…)
La Ville Louvre (…) est bien un grand chant d’amour, d’admiration et de reconnaissance au geste de la Révolution française ouvrant du même geste le palais du roi et l’accès aux objets d’art des privilégiés, pour que le peuple y ait accès. C’est ce que Philibert met en scène, mais de manière strictement matérialiste, dans le seul déploiement des procédures, du « faire », des arrangements avec la matière, la durée, la quotidienneté des hommes et des femmes sans lesquels une grande idée ne devient jamais réalité.
Paru dans Histoire de produire, Les Films d’Ici, ouvrage publié à l’occasion de la rétrospective consacrée aux Films d’Ici, Infinity Festival, Alba (Italie).
Genre
Documentaire
Copyright
1990
Durée
85 minutes
Producteur(s)
Serge Lalou, Les Films d’Ici ; Dominique Païni, Musée du Louvre
Co-producteur(s)
La Sept/Arte, Antenne 2
Sélections / Récompenses
Prix Europa du meilleur documentaire,1990 ; Prix Intermédia, Cinéma du Réel, Paris, 1990
Édition DVD
Éditions Montparnasse, www.editionsmontparnasse.fr
Il fait encore nuit, une lampe torche se promène sur les toiles, les sculptures, révèle des détails, soutient quelques regards. À quoi ressemble le Louvre quand le public n’y est pas ? Pour la première fois, un grand musée révèle ses coulisses au cinéma : on accroche des tableaux, on réorganise des salles, les œuvres sont déplacées… Des personnages apparaissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d’un récit. Des kilomètres de galeries souterraines, des réserves interdites au public, la découverte d’une vraie ville dans la ville où se mêlent le quotidien et l’exceptionnel, le prosaïque et le sublime, la cocasserie et le rêve. C’était en 1988, au moment des travaux du Grand Louvre, avant l’inauguration de la Pyramide. Nicolas Philibert vient alors filmer, presque par hasard, les aménagements des salles. Il reste cinq mois.
Disponible à l'achat sur le site de l'éditeur.